Il y a quelques temps, j'avais commis un article au sujet des orchidées sauvages d'Ile de France et de l'album que j'y consacrais.

J'ai beaucoup appris sur ces magnifiques fleurs en préparant cet album.

Mais les photos qu'on y trouve, un peu anthropométriques, faites en ayant en tête surtout l'idée de "récolter des spécimens" facilitant l'identification m'avaient un peu frustré sur le plan artistique.

La beauté de ces fleurs y était montrée certe. On pouvait déjà apprécier la finesse et la complexité des pétales et étamines, la délicatesses des couleurs mais tout cela un peu à la manière de l'identité judicière. Il ne manquait plus que le matricule sur l'ardoise.

Cette année, je vais essayer de traiter le sujet d'une manière plus artistique, un peu plus créative, en évitant l'écueil des filtres et "trucages" à foison.

Pour le 1er essai, j'ai essayé de travailler la lumière.

Mais tellement concentré sur cet aspect; j'ai oublié de nettoyer un peu la plante des brindilles qui l'enserrait.

Cela saute au yeux sur l'original.

Au 2ième essai, c'est déjà mieux, mais ce n'est pas gagné, la saison des orchidées étant courte, j'ai peu de temps pour m'améliorer!!!

Je viens d'apprendre la mort de "Bébert" Falco..

Albert Falco, il fait partie des grands amis de la nature et de la mer.

Il m'a donné le virus de la plongée, que j'ai eu la chance de pratiquer quelques années.

C'est lui et ses collègues qui m'ont poussé, par leurs messages, films, ...,  à faire de l'animation "Bio" dans mon club de plongée.

Le "Bio", c'était faire de la formation, de l'information, des animations pour mes collègues plongeurs, pour qu'ils comprennent mieux ce monde merveilleux, qu'ils le préservent aussi.

Ces animations, on les ouvrait aussi au public parfois. Quel plaisir de voir s'ébahir les jeunes et moins jeunes des quartiers devant ces merveilles! A travers cette beauté, ils comprennaient naturellement l'intéret de préserver ce monde.

Je dédie donc ces quelques photos faites dans ma vie de plongeur à "Bébert"...

Prendre le temps de s'arrêter et de se baisser vers le sol amène quelques surprises.

Qui aurait cru que la fleur de l'ortie jaune (ou lamier jaune) serait aussi belle que celle de nos orchidées sauvages?

De loin, la plante n'est pas très attrayante, toute perdue qu'elle est dans un pied de chiendent..

Samedi dernier, j'ai rencontré une jolie fleur bleue en forêt.

La scille à 2 feuilles, ou Scilla bifolia comme l'appelent les scientifiques.

De nombreux pieds perçaient la litière de feuilles mortes.

Aussi, j'ai été assez surpris d'apprendre à mon retour de promenade que cette plante était considérée comme rare (*).

Mais effectivement, si les pieds sont nombreux dans ce bout de forêt proche des habitations, ils sont complètement absents des autres parcelles, ou du moins, trop peu nombreux pour être détectés par le promeneur. Et je n'en ai vu également aucun dans un autre massif forestier visité Dimanche.

Pour juger de la fragilité d'une espèce sauvage, il ne faut donc jamais se fier aux observations faites lors d'une petite promenade de santé. Il y a des scientifiques et des amateurs éclairés qui passent de longues heures pour cela, et dont les publications se trouvent soit dans des ouvrages ou des sites internet dédiés (ICI par exemple).

(*): J'ai consulté mon bouquin de botanique préféré, le "Guide des Fleurs Sauvages", édité par Hatier. Les fleurs sauvages de nos contrées y sont classées selon la couleur et le nombre de pétales des différentes espèces. Cela facilite grandement l'identification. Hélas, ce guide bien fait n'est plus édité et ne se trouve que d'occasion. Mais peut être des lecteurs de ce blog pourront-ils indiquer des ouvrages plus récents tout aussi pratique et efficace?

Ce WE, les grenouilles ont commencé à vagabonder autour du bassin de jardin.

La 1ière aperçue s'était habillée en livrée presque unie d'un ton orangé, ce qui est inhabituel pour une grenouille qui habore généralement un "camouflage de para" qui tire dans le brun!!

Je pense que celle-ci a eu un peu de mal à supporter les rigueurs de l'hiver.

Après sa petite sortie au soleil, elle est retournée nager dans le bassin.